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Fête du travail : les travailleurs de Bouaké demandent un plan d’urgence présidentiel pour les usines fermées  

Mercredi 02 Mai 2012
 
 

Bouaké, 02 mai (AIP)-L’Union régionale des travailleurs du centre de Bouaké (URTCB) demande au président de la République, Alassane Ouattara, d’inscrire la réouverture des usines de Bouaké dans le plan d’urgence présidentiel, à l’occasion de la célébration de la fête du premier mai.
Réunis mardi au siège de l’URTCB en présence du directeur régional de la Fonction publique et de l’Emploi, les travailleurs de Bouaké ont sollicité le chef de l’Etat afin qu’il use de son pouvoir pour la réouverture des entreprises fermées du fait de la crise de 2002 dans les zones de Bouaké, de Katiola de Yamoussoukro, de Dimbokro, d’Agboville et de Bouaflé.
Ils ont également souhaité le renouvellement des outils de travail des entreprises avec une exonération des fiscales auxdites entreprises pour leur permettre d’embaucher de nombreux jeunes diplômés.
Le secrétaire général de l’URTCB, Jean Paul Kouassi Yao, a plaidé pour le paiement intégral des arriérés de salaires des agents de mairie, conformément à la promesse qui leur avait été faite pendant la campagne présidentielle, particulièrement ceux de Bouaké qui continuent de croupir sous le poids de la misère.
"Les travailleurs de Bouaké demandent le paiement des arriérés de salaire des employés de Gonfreville, sans oublier la subvention du prix d’achat du coton (…) Ils (travailleurs) plaident avec insistance pour que les prix des denrées alimentaires ainsi que du carburant soient considérablement revus à la baisse", a souhaité Jean Paul Kouassi.
Au chapitre des revendications inscrites dans un cahier de doléances, l’on note la subvention des intrants à la Compagnie ivoirienne du développement du textile (CIDT), l’interdiction de l’exportation de la graine de coton, matière première de l’usine Olhéol industrie Côte d’Ivoire, la déclaration des ouvriers à la CNPS et le retour de l’institution de prévoyance sociale à Bouaké.
L’ensemble des travailleurs de Bouaké demandent aussi l’application du nouveau Smig sur l’ensemble du territoire national et l’application de la législation ivoirienne du travail en vigueur.
A toutes ces demandes, le SG de l’URTCB, Jean Paul Kouassi Yao, a ajouté  que des moyens nécessaires soient mise à la disposition des inspecteurs de travail pour faciliter le suivi et l’application effective de la législation ivoirienne du travail en vigueur, surtout en matière d’hygiène et de sécurité au travail.
Débutée par la lecture des doléances par les délégués des travailleurs au siège de l’URTCB, la commémoration du premier mai, à Bouaké, a été marquée par un défilé des travailleurs des entreprises et sociétés locales jusqu’à la préfecture régionale où une motion spéciale de soutien au président de la République et le cahier de doléances ont été remis au préfet Aka Konin.
Une gerbe de fleurs déposée au pied du monument aux morts, en hommage aux travailleurs décédés, à mis fin au cérémonial de la fête du travail à Bouaké.

 

 

 

 




 

(AIP)
kg/nf
 
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